L’obésité est une maladie complexe et compliquée qui se manifeste par un excès de graisses corporelles, dont les répercussions sont néfastes sur la santé d’une personne.
L’obésité est considérée comme un grave problème pour la santé publique, dans la mesure où elle est une source de plusieurs pathologies potentiellement graves, dont notamment les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), le diabète de type …
Il existe plusieurs traitements chirurgicaux et non chirurgicaux contre cette maladie. Toutefois, la chirurgie bariatrique demeure l’alternative la plus efficace pour traiter l’obésité.
La nature complexe de cette maladie de l’obésité exige une prise en charge assurée par une équipe pluridisciplinaire et rompue à ce genre d’interventions, comportant, entre autres, un psychologue.
L’accompagnement psychologique est une étape très importante dans le parcours de soin réservé aux patients souffrant de l’obésité, et qui ont opté pour la chirurgie bariatrique.
Les patients obèses qui n’ont pas réussi à perdre du poids en suivant les procédés classiques (régime alimentaire, activité sportive..) doivent, tous sans exception, passer par la case évaluation psychologique et psychiatrique, avant de recourir à la chirurgie bariatrique.
La haute autorité de santé (HAS) en France a mis en place des recommandations dans cette évaluation psychologique visant à :
Déceler l’existence d’éventuelles contre-indications psychiatriques à la chirurgie bariatrique, principalement des graves troubles mentaux.
Jauger la motivation du candidat à la chirurgie bariatrique et sa volonté à adopter de nouveaux comportements.
Evaluer la motivation du patient obèse à adopter un programme de suivi post chirurgical.
Tester les connaissances du candidat de sa maladie et du traitement chirurgical qui lui sera réservé.
Connaître l’environnement social du patient obèse et savoir la qualité du soutien familial dont il pourra profiter.
Adopter des prises en charge psychologiques personnalisées avant la chirurgie de l’obésité, tout en fixant un programme de suivi après la chirurgie bariatrique.
Le suivi psychologique postopératoire pour le patient opéré d’une chirurgie bariatrique est à vie.
Le but étant de déceler d’éventuels risques de complications, qui, faut-il le rappeler, peuvent survenir à tout moment en raison de la nature chronique de cette maladie.
La fréquence de ce suivi est importante dans les premiers mois suivant la chirurgie bariatrique, pour devenir, par la suite, biannuel.
En plus du suivi postopératoire précoce qui cherche à déceler d’éventuelles complications digestives, il est indispensable d’assurer un accompagnement efficace de la phase l’amaigrissement, et ce afin qu’elle soit bien vécue par le patient opéré d’une chirurgie bariatrique.
Par ailleurs, le suivi psychologique devra toucher certains changements physiques vécus par le patient obèse, la perte musculaire principalement, dont les conséquences peuvent être difficilement acceptées par le patient.
La haute autorité de santé (HAS) en France préconise aussi un accompagnement psychologique rigoureux, dans la mesure où une perte de poids conséquente peut causer un retentissement relationnel sur la vie sociale du patient opéré d’une chirurgie de l’obésité.
